Il y a trois ans j’animais une session courte sur les Learning Battle Cards (c) dans le cadre d’un événement organisé par une entité régionale de la Corporate Learning Community.
(#CLC0711 = région de Stuttgart) chez un grand prestataire allemand.
Le fil conducteur de l’événement et des interventions était la notion de Learning Ecosystems, ce que l’on appellerait en français écosystèmes d’apprentissage.
Pour m’y préparer j’avais travaillé sur mon propre écosystème d’apprentissage, en faisant une mindmap qui apparait dans l’image-titre de cet article, et plus bas.
Dans quelques jours, le vendredi 10 septembre 2021, à 15h15 toujours dans le cadre d’un événement organisé par la CLC, le BARCAMP « CLC21 – Herbst », je vais avoir l’occasion d’animer une conversation avec Etienne Wenger-Trayner et Beverly Wenger-Trayner, les auteurs du livre Learning To Make a Difference – Value Creation in Social Learning Spaces
L’idée m’est venue de confronter les deux concepts: Social Learning Spaces et Ecosystèmes d’apprentissage. C’est l’objet de cet article
Dans leur livre
Etienne et Beverly Wenger-Trayner nous disent en page 32 ce qui caractérisent les Social Learning Spaces:
Ils ont créé un modèle de création de valeur qui comporte 8 cycles:
Le modèle est très complet dans le sens ou aucun des facteurs susceptible d’orienter, conditionner et faciliter l’apprentissage n’est oublié.
Finalité des apprentissages: « Faire la différence » en créant de la valeur pour soi-même, les membres de l’espace, les parties-prenantes, et la société dans son ensemble.
Dans l’acception allemande du concept d’écosystème d’apprentissage, la dimension intégrative de la technologie est mise en avant, hub, meta-plaforme – RSE – etc!
Ce n’est pas le cas dans ma perception du concept, telle qu’elle est retranscrite dans la carte mentale ci-dessous. Dans ma vision l’intégration technique n’est pas au centre.
Mon écosystème d’apprentissage personnel est avant tout composé de communautés de pratique professionnelles (micro communautés en France; communautés plus importantes en Allemagne, comme la Corporate Learning Community ou, par exemple le mouvement #WOL (Working Out Loud) lancé par #John Stepper et dans laquelle j’ai été très actif en arrivant en Allemagne.
et aussi de « social learning spaces » au sens d’Etienne et Beverly Wenger-Trayner: je pense là aux différents groupes de codéveloppement professionnel que j’anime ou auxquels j’appartiens.
Par ailleurs, dans mon écosystème d’apprentissage personnel, le livres et ressources numériques pèsent d’un grand poids. Ma manière de créer de la valeur est d’exploiter au mieux ces ressources en les lisant et relisant, et en les croisant. Un livre lu, provoque l’achat de deux livres essentiels tirés de la bibliographie, livres qui seront lus, et ainsi de suite. Des analyses, des comparaisons seront faites et publiées sur le blog d’Eumathos ou sur les réseaux sociaux (sur LinkedIn en particulier).
Enfin, et critique pour moi, il y a les proches de ma nouvelle famille (allemande) qui m’aident à décrypter les comportements, usages, règles et loi locales, et sans qui tout ce qui précède n’aurait pas suffi à mon intégration personnelle et professionnelle dans le pays.
Vu de chez moi, l’écosystème d’apprentissage, centré sur ma personne, va être composé de multiples « Social Learning Spaces » et de ressources, outils et compétences liés à mon identité (mes identités culturelles), et rencontres dues aux hasards de la vie.
PS: Pour vous inscrire, suivez ce lien
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