
Dimanche dernier, précisément le 19 ocobre 2025, j’ai participé à ma première Fresque du Climat. Ce n’était pas ma première fresque ni la première fois que je m’intéressais au climat,
lecteur des rapports du Giec (et pas seulement du résumé pour décideurs). J’ai pensé que l’expérience valait d’être rapportée. Ce que je fais en 4 temps:
I) Un historique de la Fresque du Climat, généré par l’IA
II) Des éléments de la logique et de la dynamique d’animation
III) Mon rapport avec le sujet du climat et l’empreinte carbone des activités de mon père
IV)Et, si je devais adapter et animer le concept de La Fresque,
et quelques références…
Übersicht mit KI
Le concepteur de la Fresque du Climat est Cédric Ringenbach (1), un expert en changement climatique. Il a créé cet outil pédagogique en 2015, basé sur les rapports du GIEC, et a fondé l’association La Fresque du Climat en 2018 pour en diffuser la pratique.
Son parcours : Ingénieur de l’École Centrale de Nantes, il a dirigé le think tank The Shift Project (2) de 2010 à 2016 avant de se consacrer au projet de la Fresque du Climat.
Le concept : La Fresque du Climat est un jeu de cartes collaboratif qui permet de comprendre les causes et les conséquences du réchauffement climatique en 3 heures, en se basant sur les rapports scientifiques du GIEC.
Objectif : L’initiative vise à accélérer la compréhension des enjeux climatiques pour encourager l’action et la transition vers un monde plus
durable.
La session à laquelle j’ai participé était co-animée par un duo compétent et bienveillant, Elodie Picot et Philippe Michaud (3) (voir lien vers son site).
Et Dieu sait si je suis un apprenant exigeant et impatient…
Si je devais résumer l’analyse que je fais de l’animation – 3heures prévues avec un léger dépasser de 10-15 minutes – , je vais repérer 4 temps principaux:
A) Une entrée en matière
B) Un temps long de de construction de la Fresque
C) Un temps plus court – et maintenant qu’allons nous faire?
D) Un temps de feedback
Un tour de table hyper rapide (prénom/nom, d’où l’on vient, pourquoi on est là et la pépite de sa semaine)
Un présentation hyper rapide des règles du jeu (Bienveillance, participation de chacun…)
et de l’espace de travail (l’outil Mural).
– Durée environ 2 heures – très chronométrées découpé en 5 séquences: correspondant aux 5 jeux (sets) de cartes : ensemble, les 5 « jeux » regroupent les 42 cartes de la Fresque du climat.
Chaque séquence se déroule en deux moments
1) – un moment de coopération ( très rigouresment minuté)- qui se déroule comme suit:
a) chaque participant lit le texte attaché à la carte qui lui a été affectée.
b) le groupe s’accorde sur l’endroit où poser la carte dans la fresque
c) un participant déplace la carte à cet endroit sur le tableau virtuel
2) un moment de debrief résumé/synthèse/correction – déplacement éventuel des cartes « mal placées » ou « pour faire de l’espace en vue d’accueillir de nouvelles cartes à poser ultérieurement
à l’issue des 5 séquences – le groupe est invité à chercher et trouver de manière coopérative un TITRE pour la fresque. (Si je devais commenter: un moment révélateur…)
Ouf, on souffle, la FRESQUE est terminée, temps que je nommerais « Et maintenant qu’allons-nous fair? »
Chacun se voit attribuer 4 post-it qu’il ira poser sur une matrice relative à la difficulté – simplicité de mise en oeuvre en ordonnées, et à son efficacité (du moins efficace au plus efficace) en abscisse.
Chacun remplit ses 4 post-it, les place, puis les commente à la demande du facilitateur – toujours gardien du temps.
En fin de séquence chacun est invité à présenter UNE action concrète immédiate qu’il s’engage devant le groupe à réaliser
Pour moi, contacter l’un des animateurs de la Fresque en Allemagne – afin d’organiser une action de sensibilisation du Conseil Municipal (Gemeinderat) à l’horizon de septembre 2026
Reflet de l’état psychique dans lequel on se trouve (en plaçant un post it portant nos initiales) sur un arbre et que l’on pourra commenter brièvement. Très révélateur du vécu de chaque participant.
Ma conscience personnelle en matière d’impact du réchauffement climatique et de ses effets remonte à l’enfance, j’ai eu l’expérience du travail dans les champs avec mes parents, mais, pour entrer dans l’action il m’a fallu partir de France (en 2015) et modifier mon mode de vie de manière radicale.

Ma prise de conscience profonde de cette question remonte à l’année de sortie du livre de Fred Vargas L’Humanité en péril, virons de bord toute« . J’ai consacré plus de 130 Posts sur LinkedIn au cours de l’été et de l’automne 2020, sans réaction visible de mon réseau. J’ai parfois offert un exemplaire du livre à qui en voulait bien.
Je n’ai pas pris l’avion depuis 15 ans,
Je me déplace en train,
Je loue l’été une voiture pendant une dizaine de jours et parcours moins de 1000 km par an.
Je me déplace à pied, pour l’essentiel, dans un rayon de 7,5 km.
Depuis plus de 25 ans, je travaille à distance et,
depuis un peu plus d’un an, je m’engage localement dans une réflexion-action ArbeitsKreisKlimatschutz Owen (AKKO) un petit groupe de personne de la ville dans laquelle je réside aujourd’hui, dans le Land du Baden Württemberg, En Allemagne.

Mon père était paysan breton. Il a travaillé à partir de 7 ans dans des fermes, et j’ai appris très jeune les effets du climat sur sa vie.
Mon père a cultivé ses terre de manière traditionnelle dans 2 fermes, distantes l’une de l’autre de 400 km. Je ne vous dis rien de l’empreinte carbone liée à ses déplacements en Citron.
Ma mère, mère au foyer, a toujours travaillé sur la ferme.
Elle me disait un jour: « un orage d’été et la moisson était foutue, une année de travail de perdue ».
Mon métier, depuis de plus de 40 ans, est celui de l’ingénierie de formation et de l’ingénierie pédagogique. Avant, j’ai été prof dans 3 pays, en commençant par l’Angleterre suivi de l’Allemagne, pour terminer en France dans une belle ville de la région parisienne, avant de changer de carrière en passant des enfants aux adultes.
Je ne compte pas les projets, je ne connais pas les milliers/millions d’apprenants formés sur la planète – directement ou indirectement, via les didacticiels et modules e-learning auxquels j’ai contribué
et j’ai oublié le nom des centaines de formateurs-tuteurs formés sur 4 continents…
Donc, si je devais adapter le dispositif
1. Je nous donnerais plus de temps – 3 jours calendaire dont 16 heures effectives – en combinant Présentiel et Distanciel simultané , ce que l’on appelle « la formation hybride » en Allemagne.
Si je devais organiser la chose depuis mon camp de base, je commencerais par une université d’été, d’une COMMUNAUTE de Pratique (internationale) des animateurs de la Fresque.
En nous donnant TROIS JOURS CALENDAIRES (Vendredi, samedi, dimanche) pour concevoir, produire, expérimenter, planifier les travaux d’adaptation de cette nouvelle mouture de la Fresque sur une période de 11 mois, avant de proposer une nouvelle Université d’Eté, destinée elle, au public cible final. Oui, cela, peut se faire (4), …
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