Lectures parallèles – suite – 3 livres de M. Parienté

Introduction

Dans la série des lectures parallèles, aujourd’hui 3 livres de Mickaël Parienté.
Il n’est pas nécessairement facile de présenter des livres dont on connait personnellement l’auteur. Attendez donc une présentation certes honnête, mais aussi bienveillante. Pour moi Mickaël est un « Familienmensch » (ce que l’on pourrait traduire par « homme aux valeurs familiales fortes » ou  par « homme attaché à la famille » comme nous le propose le traducteur DxxxL. Ce sera le fil conducteur de la présentation des livres qui suit.

Les trois livres

A l’ombre des murailles – mémoires d’une communauté disparue

Ce livre est un récit autobiographique qui remonte à l’enfance au Maroc, dans une communauté juive. L’auteur nous raconte une vie qui à nos yeux contemporains ne paraîtra vraiment pas facile. Les liens avec la grande histoire (par exemple la création de l’Etat d’Israel en 1948) sont incarnés dans les trajectoires des personnages de la communauté. De tous les livres de Mickaël Parienté qui m’ont été offerts et que j’ai lus, parfois en français ET dans leur traduction allemande, c’est celui qui m’a le plus touché.

Sarah

Sarah est un roman, une quête d’identité…

De Sarah, je dirais que tout est dit dès l’épigraphe, une citation d’André Malraux:

« L’amour de la mère est le seul amour invincible, éternel comme la naissance.

Je citerai à titre d’illustration et en allemand, pour le plaisir, un passage central du livre: le père parle à sa fille, Sarah:

„Dein Vorname wird für immer Sarah sein“ Mit zitternder Stimme fügte er hinzu: „Ich werde unter keinen Umständen akzeptieren, dass dein Vorname geändert wird, weder praktisch noch formell. Dein Vorname ist mir sehr wichtig. Er ist einer der wenigen, welche sowohl von Juden, Muslimen, als auch Christen verwendet wird. Du kannst stolz darauf sein!“

Allez, une information sur l’origine du prénom Sarah (source non vérifiée)!

« Le prénom Sarah est d’origine hébraïque (שָׂרָה) et signifie « princesse » ou « dame de haut rang ». C’est un prénom biblique majeur, celui de l’épouse d’Abraham, matriarche dans les religions juive, chrétienne et musulmane, ce qui explique sa grande popularité et sa diffusion universelle, symbolisant la foi, la résilience et la noblesse. »

Pour moi, Sarah est un puzzle géant auquel il manque des pièces et qui contiendrait aussi des pièces en trop.
Ecrit par homme sur un personnage féminin dans lequel il a mis beaucoup de lui-même (voir le récit autobiographique) – il sera mieux compris par qui connait l’auteur dans sa sphère intime, ce à quoi je ne peux pas prétendre.
La petite « princesse » est parfois attachante, parfois énervante ou innocente à un point difficile à imaginer. C’est l’adresse de l’auteur de nous faire croire au personnage.
En développant un peu le détail la vie de Sarah, il y aurait là la matière pour 3 saisons d’une série sur Netflix ou ailleurs.

En 4ème de converture du livre,  on peut lire à propos de l’auteur:

Mickaël Parienté, auteur, éditeur et chroniqueur franco-israélien, il écrit en hébreu et en français. Il a conçu et dirigé à Paris de nombreux projets culturels, en particulier: Stavit, Galerie d’art israélien; lectures, Club littéraire et artistique du judaïsme contemporain: L’autre Parnasse, librairie-café méditerranéenne.

Il est l’auteur d’une thèse de doctorat socio-littéraire sur la littérature israélienne, soutenue à Paris 8.

Parienté est membre de l’Association des journalistes israéliens. Il écrit des articles d’opinion qu’il publie en hébreu dans Haaretz, Ynet, Maariv, et en français dans Le Monde, Libération, Times of Israel.

Qui veut en savoir plus sur l’auteur peut consulter la page Wikipedia (1) qui lui est consacrée (en anglais avec des références en hébreu)

Chronique d’un conflit éternel: Israël et ses voisins (1947-2025)

Il s’agit là d’un essai « historico-politique » si l’expression existe. Je n’ai pas les connaissances qui me permettraient d’émettre un avis éclairé  sur le contenu de cet essai, aussi vais-je citer un extrait de la préface rédigée par Driss Krouz, qui présente Mickaël Parienté comme son compatriote « un Marocain juif ».

Driss Krouz nous dit:

« L’auteur sait de quoi il parle et interroge les faits, les événements et les acteurs. Il ne se place pas dans la posture d’un écrivain qui analyse à froid et à distance; il est engagé dans sa conscience, prend des positions, s’expose et se sent impliqué. Juif de culture, homme de gauche, laïque et démocrate, il soutient la cause palestinienne tout en défendant Israël. Il n’y a pas de faux-semblants, de langue convenue ou de jugements de valeur ambigus dans ses positions.

Parienté est un juif de progrès, de respect, un militant de la paix comme seule solution entre Israël et la Palestine, mais également dans la région et dans le monde. Il met en lumière les occasions gâchées et ratées tout au long des différents conflits et après. Les guerres, les négociations, les accords, les rapports de forces, les instrumentalisations et les occasions manquées, sont décortiqués dans leurs dimensions culturelles et géostratégiques … »

Références

  1. La page Wikipedia
  2. pour contacter l’auteur (il est l’éditeur de ses livres):
    Mickaël Parienté
    64, rue Louis-Rolland
    92120 MONTROUGE
    FRANCEpar e-m: ampariente(at)gmail.com
    NOTA: remplacer les parenthèses et le contenu entre parenthèses par le signe @ Tout attaché… – ce qu’un robot ne saura pas faire, mais avec l’IA, qui sait?

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