9 raisons pour participer à un groupe de codéveloppement

Introduction

Je ne compte plus les articles consacrés au Codev ou Groupe de codéveloppement professionnel.
Un de plus me direz-vous, et peut-être devrais-je arrêter de faire toujours de la même chose nous dira l’école de Palo Alto.

Mais, je ne vous ai toujours pas dit pourquoi.

Hier, alors que j’attendais ma femme dans le froid, je pensais au raisons pour lesquelles j’y crois vraiment, au point d’en faire le fer de lance de mes activités de prospection en Allemagne.

Le codéveloppement : Pourquoi est-ce que j’y crois vraiment ?

Le Groupe de codéveloppement professionnel »  ou Codev, est  un groupe de 5 à 8 personnes qui se réunissent régulièrement pour apprendre les uns des autres et les uns des autres
pour améliorer leurs pratiques professionnelles et résoudre leurs problèmes.

J’ai trouvé 9 bonnes raisons pour lesquelles cette approche de formation/apprentissage est à mon avis le moyen le plus efficace pour les adultes d’apprendre.

1. Cette approche est d’abord humaine (et non technologique)
2. Elle est basée sur l’expérience
3. Elle est immédiatement utile / applicable
4. Elle prend juste le temps nécessaire (ma pratique personnelle est des sessions de High Speed Codev)
5. Elle est basée sur des valeurs et des principes qui me sont chers :
– Autonomie, Authenticité
– Bienveillance
– Confidentialité
– Respect.
6. Elle nécessite peu ou pas d’équipement
7. Pourtant, elle fonctionne aussi en ligne
8. Elle possède un cadre solide qui rend l’approche facile à apprendre et à mettre en œuvre.
9. Elle fonctionne

Culture allemande et culture française

La culture allemande prépare encore mieux que la culture française à la participation à un groupe de codéveloppement professionnel.

Dans leur livre « Deutsch-Französische Geschäftsbeziehungen erfolgreich managen« , Jochen Peter et Pierre de Bartha présentent les Allemands comme étant des  » gemeinschaftliche Egoisten« , que l’on pourrait traduire par égoïstes communautaires.

et qu’ils définissent comme suit: L’égoïste communautaire se considère comme faisant partie d’un groupe supérieur et oriente ses actions en fonction du bien-être de ce groupe.

et ajoutent une citation d’Emmanuel Kant:

« Agis seulement d’après la maxime par laquelle tu peux en même temps vouloir qu’elle devienne une loi universelle ! »

Et ils poursuivent :

« … Ce qui le lie au groupe, ce ne sont pas des relations de parenté, mais la pensée en termes de droits et de devoirs envers la communauté. »

Par opposition, le Français nous est présenté comme un égoïste individualiste.
En s’appuyant sur la célèbre citation de Descartes « Je pense, donc je suis » les auteurs nous disent, « que pour un Français, il est naturel que chacun pense d’abord à soi et prenne soin de sa famille. est naturel que chacun pense d’abord à soi et prenne soin de sa famille. »

Pour en revenir au Codev, en guise de conclusion

Les règles du jeu font que, selon moi, les participants allemands à un groupe de codéveloppement verront immédiatement les bénéfices du codev pour le groupe, et seront, par leur culture, mieux préparés que des collègues français à participer de manière efficace, à penser et contribuer dans un but collectif.

Paradoxalement, alors que depuis une vingtaine d’années le Codev s’est largement diffusé en France, et cela de plus en plus vite au cours des derniers mois, il reste encore très marginal en Allemagne. Ce que j’espère bien changer par le biais de la traduction en cours du livre en référence.

Ref

Le livre

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