Ch_1 : Christian, dis-moi, pourquoi une conversation avec toi-même ?
Ch_2 : tout simplement parce que je veux faire un point sur ce que j’ai appris d’essentiel sur l’apprentissage situé au cours des 3 dernières semaines et que je n’ai personne d’autre sous la main.
Ch_1 Eh bien, qu’à tu appris ?
Ch_2 Je dirais que mon étonnement s’est encore renforcé.
Ch_1 Quel étonnement ?
Ch_2 Que la théorie de l’apprentissage situé ne soit pas prise en compte dans les pratiques éducatives, formatives et organisationnelles.
Ch_1 C’est bien abstrait tout cela. Tu peux donner un exemple ou deux ?
Ch_2 Deux exemples choisis dans un domaine que je connais un peu, celui de l’éducation
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Ch_1 et ton deuxième exemple ?
Ch_2 pourquoi, les écoles Waldorf, dont la première a été fondée en 1919 près de Stuttgart, ne se développent-elles encore plus vite?
Ch_1 et sur l’apprentissage situé, plus directement ?
Ch_2 Je retiens de Lucy Suchman [1], l’asymétrie entre l’homme et la machine dans une interaction ;
Ch_1 tu veux bien préciser?
Ch_2_ je vais citer Suchman et tu vas devoir te débrouiller avec cela:
« Asymmetry that I described in Plans and Situated Actions. In particular I identified as crucial then as the machine’s access to the activities of the user, limited specifically to those that changed its state. »
CH_1 et d’ autres découvertes?
Ch_2 Oui, une découverte essentielle, un livre d’Alfred Korzybski : Science and Sanity
CH_1 Tu nous en parles ?
CH_2 Non, pas cette fois, cela nous entraînerait trop loin, mais la prochaine fois, dans 3 semaines.
[1] Suchman, L. (2007). Human machine reconfigurations. Plans and situated actions. (2e édition)
Billets précédents:
Billet 1: Définitions de l’apprentissage situé
Billet 2: Pourquoi s’intéresser à la théorie de l’apprentissage situé?
Billet 3: Démarche et retour aux sources
Billet 4: Mai 1968 et l’apprentissage situé
Billet 5: Apprentissage situé et conversation
Billet 6: Lucy Suchman, mon téléphone portable et moi
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