60 Minutes pour apprendre à apprendre en 3 questions
Introduction
Vous avez certainement déjà vu cette image du cercle d’or
que l’on doit à Simon Sinek et à son livre célébrissime « Start With the Why » (commencer par pourquoi)
C’est l’ordre des questions que je me donne pour vous présenter 60 Minutes pour apprendre à apprendre (1)
Pourquoi ce livre – 60 Minutes pour apprendre à apprendre
Pourquoi décide-t-on d’écrire un livre puis deux puis trois. Il y a 3 niveaux de réponse à cette question : un niveau personnel, voir intime, un niveau conjoncturel (c’est le bon moment) et un niveau structurel (le besoin est là pour durer)
Au niveau personnel,
Ce livre est l’aboutissement de 60 ans de vie, c’est ma production la plus aboutie. Friedrich Nietzsche, ne disait-il pas « Deviens qui tu es » (ce que tout le monde connait) et poursuivait, en disant « fait ce que toi seul peu faire » (ce que l’on connait moins).
Ce livre est pour moi, à ma mesure, l’équivalent du livre culte de John Irving, A Prayer for Owen Meany
Je ne vais pas vous spoiler l’histoire, mais il s’avère que la ville où je vis s’appelle Owen et que le château du Teck est celui que vous voyez plusieurs fois sur la photo qui illustre cet article.
Et pour la petite histoire, et la grande, la famille royale d’Angleterre descend directement d’un des occupants de ce château.
Apprendre et enseigner sont deux passions anciennes:
Je me souviens de mon premier exposé, en CM2, il portait sur le cœur et le circuit sanguin, et du dernier, dans le cadre d’une préparation du CAPES, il avait pour sujet la Mafia New-Yorkaise dans les années 20 (du siècle dernier).
Depuis 40 ans mon métier principal a été l’ingénierie pédagogique, la conception de ressources pédagogiques interactives. Or pour concevoir sur un sujet qui nous est a priori inconnu il faut d’abord s’approprier la matière et plutôt en 3 jours qu’en 3 ans. Mes clients (prestigieux, naturellement) me reconnaissaient cette compétence, qui les étonnait souvent.
Le niveau conjoncturel :
60 Minutes pour apprendre à apprendre est la suite logique de mes deux livres précédents publiés chez le même éditeur, les éditions Géréso
Le plus difficile pour publier, n’est pas d’écrire, mais de trouver l’éditeur et de le convaincre du fait que votre sujet est le bon sujet, que c’est le bon moment pour l’aborder et que vous avez l’expérience et/ou l’équipe pour le traiter de manière professionnelle.
Pour vous faire l’histoire courte :
Après plusieurs mois de recherche et de prises de contact avec des éditeurs, j’ai proposé aux éditions Géréso d’écrire ce qui finalement aura pour titre « Les (nouveaux) Chemins du Codéveloppement ». J’avais observé sur les réseaux sociaux la montée de la thématique du Codéveloppement, et convaincu Claude Champagne d’en écrire la préface sur la base d’une première version du manuscrit. Claude Champagne venant par ailleurs de sortir son propre ouvrage (3)
Le premier livre étant édité, l’éditeur ayant été satisfait du processus de collaboration, il devenait beaucoup plus facile d’en proposer un deuxième (4) puis finalement un troisième dont il est question aujourd’hui.
Au niveau structurel:
l’accélération du changement et l’obsolescence rapide des connaissances rend cruciale la capacité d’apprendre tout au long de la vie.
Si l’on pose la question à ChatGPT, c’est ce qu’il nous dit (5). En ce moment je relis la trilogie d’Alvin Koffler, dont l’une des phrases les plus célèbres est la suivante, phrase que je cite, naturellement:
« The illiterate of the 21st century will not be those who cannot read and write, but those who cannot learn, unlearn and relearn. »
2. Comment ce livre a-t-il été écrit
Nous avons répondu à la question du pourquoi, abordons maintenant celle du comment.
Je dirais que comme d’habitude: 70% de travail reste invisible: la lecture de quelques milliers de pages d’auteurs connus / reconnus – de multiples recherches sur l’Internet, et, je vous l’affirme sur l’honneur à aucun moment je n’ai utilisé ChatGPT.
Ayant déjà écrit deux livres pour le même éditeur leur processus exigeant m’était déjà familier, ce qui fait gagner du temps et du confort mental.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il ne suffit pas de donner à l’éditeur une fichier word contenant son manuscrit, mais il va falloir négocier avec lui, aussi bien la structure, le contenu, le style, les exemples, les références.
Ayant par ailleurs tout au long de ma carrière professionnelle mis en place des systèmes qualité et développé des méthodes/démarches de conception, ces exigences ne m’étonnent pas.
De plus, le nombre de mots étant compté (20 000 mots) je fais une première version du manuscrit qui en contient 25 000. De mon point de vue, il est plus facile de retrancher des contenus que d’en ajouter. Le but est aussi de tester les réactions de ma première lectrices au niveau d’abstraction / difficulté des contenus proposés.
Trop compliqué ? On retire.
Au final se seront 5 versions successives du manuscrit au format Word
Deuxième grande étape, sous la responsabilité de l’éditeur, est la mise au format du livre final (chapitrage, police de caractères, pagination, illustrations, …)
Ce travail de l’éditeur s’étale sur 3 à 4 semaines et me parvient sous la forme d’un fichier pdf que je dois valider et compléter, sans toucher au texte central, mais en répondant par le biais de commentaires aux suggestions d’amélioration de la forme ou demandes de compléments.
Ces modifications sont généralement beaucoup plus rapides à apporter que dans la phase initiale du projet.
La dernière validation porte sur la page de couverture et la quatrième de converture.
1 mois plus tard je reçois mes exemplaires d’auteur.
Encore une semaine et le livre est en librairie. La date de lancement est fixée au 8 juin 2023.
3. Quoi ? Qu’allez-vous trouver dans ce livre ?
C’est vraiment la question la plus simple à traiter, et peut-être avez-vous déjà le livre en main. Je vous en présent brièvement le contenu, et je vous donne accès à son sommaire (6) en référence.
Les remerciements
Les remerciements d’usage vont en premier lieu à l’équipe de l’éditeur, puis aux personnes qui m’ont apporté de la matière et leur soutien dans la conduite du projet, et, enfin, aux personnes qui me sont les plus proches.
La préface
La préface érudite d’Eddie Soulier, professeur à l’Université Technologique de Troyes (UTT) met en perspective la problématique du livre et évoque la question de l’IA.
L’introduction
Cette introduction présente la structure du livre en deux parties principales après avoir défini quelques notions. Chaque partie est parsemée d’exercices et de mini-quiz
La première partie, Racines et bases
Cette première partie, plus théorique, est composée de 15 chapitres qui nous font passer par des définitions, le cerveau, l’attention, la mémoire, les émotions, la motivation, ainsi que des théories et stratégies d’apprentissage et se termine par une proposition de plan d’action.
La deuxième partie, 7 personnages
Cette deuxième partie revisite certains aspects découverts en première partie, par le biais de narratifs (des histoires fictives ou authentiques) de personnages pris à différents âges de la vie. D’Ida (4 ans) jusqu’à Roberto PDG d’une grande entreprise en passant par Sophie (18 ans) qui prépare la philo du bac (8)
Une dernière partie,
Très courte, elle vous donne le corrigé des mini quiz et une Bio de l’auteur.
Call to action
Vous savez ce qui vous reste à faire.
C’est ici
ou là
Références
- Christian MARTIN, 60 Minutes pour apprendre à apprendre, éditions Géréso, 2023
- Christian Martin, Geneviève Metzdorf, Jocelyn Phelps, Les (nouveaux) Chemin du Codéveloppement, éditions Géréso, 2022
- Claude Champagne, Le Codéveloppement, Editions Eyrolles, 2021
- Christian Martin, 60 Minutes pour arrêter de procrastiner, éditions Géréso, 2023
- APAP-Sommaire (pdf)
- APAP-Préface (pdf)
- APAP-Sophie (fichier pdf)
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